13 juin 2012

Chers voisins

Chers voisins 


En revenant de ma promenade quotidienne, tout en poussant ma poussette, je me dis intérieurement (oui intérieurement, car même si depuis qu'une petite grenouille partage mes journées, je dis beaucoup de choses tout haut, en parlant de moi à la troisième personne du genre "maman revient, elle va juste chercher son sac", j'essaie malgré tout de ne pas transformer la transmission du langage en une logorrhée incontrôlée) que la fameuse girafe Sophie est un jouet indispensable pour assurer la tranquillité des parents en toute occasion; parfois, et pour un maximum de tranquillité, il suffit de retirer le sifflet.
Non pas que ma grenouille soit en train de jouer avec, mais justement qu'elle manque depuis quelque temps à son éveil sensoriel.

Qu'à cela ne tienne, je cherche vainement où elle peut se cacher tout en pensant que son inventeur (Monsieur Rampeau, béni soit-il) a certainement fait fortune avec ce "jouet intemporel et transgénérationnel", que c'est amusant d'avoir appelé cette girafe Sophie parce qu'elle est née le jour de la Sainte Sophie (pour plus d'infos : http://www.vulli.fr/fr/histoire-de-sophie-la-girafe.html, je voue un véritable culte à la girafe), que ma fille ne diffère d'aucun bébé du monde pour son goût du caoutchouc et ... que ce serait quand même top de retrouver la bête.

Et soudain, dans la rue, je la vois, là devant moi ! J'écarquille les yeux, je crois rêver (oh le rêve, elle voit une girafe en caoutchouc), j'ai envie de lui demander ce qu'elle fait là.... toute sage, posée délicatement sur le rebord d'une fenêtre.

Merci les voisins, vous me sauvez la vie (ou presque) !

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