11 août 2012

On cherche la petite bête

On cherche la petite bête

Ce qu'on ne sait pas c'est ce que notre fille pense quand on va la lever le matin et qu'on a une tronche de cake, si elle n'est pas traumatisée à vie par les barreaux de son parc, si elle trouve qu'on est complètement ringards, si dans sa tête elle prend position pour l'un ou l'autre de ses parents lorsque débat il y a, ou encore si après quasi deux mois de vacances loin de chez nous elle retrouvera ses marques en rentrant à la maison.

Mais ne cherchons pas midi à quatorze heures, la petite bête on sait qui c'est. On sait aussi ce qu'elle fait, éventuellement ce qu'elle dit, avec qui elle est, ce qu'elle veut, surtout ce qu'elle ne veut pas et bien sûr on sait très bien où elle est.

Ce n'est pas du haut de ses "presque huit mois" qu'elle va nous faire le coup de se cacher au point qu'on la cherche désespérément. Non, ma poulette n'oublie pas que tu as une petite puce reliée aux antennes des tripes parentales qui permet à tes géniteurs de savoir exactement où tu te trouves à l'instant i.

Toujours est-il que notre asticot sait à présent se cacher avec un rien de tissu sur la tête. Bien sûr nous jouons le jeu et nous faisons mine de chercher la petite bête. Ladite bestiole rabat alors ledit textile devant elle, et nous gratifie d'un rire communicatif qui nous dit : "Coucou c'est moi !"

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