Telle mère, telle fille

Dernièrement, j'ai eu le malheur de me maquiller dans la voiture.
Le malheur, car Grande Puce a tout vu. Vu ce qu'habituellement elle ne voit pas.
Elle m'a observée attentivement, ne perdant de vue aucun de mes faits et gestes.
Pour elle c'était un spectacle passionnant.
Ce qui devait arriver arriva : à son tour, un jour, elle s'est maquillée.
Un stabilo rose a fait office de crayon et de fard à paupières.
Un stabilo jaune s'est transformé en vernis à ongles.
Je n'ai pas été très surprise de la voir m'imiter.
En revanche j'ai été impressionnée par les traits précis et harmonieux de son maquillage.
Aucun doute que l'élève a dépassé le maître.
On s'était dit rendez-vous dans dix ans...