26 juin 2014

Vacances

- Maman c'est quand les vacances ?
- Bientôt ma puce...
- C'est aujourd'hui ?
- Non, c'est vendredi.
- C'est aujourd'hui qu'on va chez Bon-Papa et Bonne-Maman?
- Non, pas aujourd'hui, vendredi.
- Et après c'est les vacances ?
- Oui, après ce sera les vacances !
- On va aller chez Bon-Papa et Bonne-Maman?
...

Discussion que j'ai à peu près 3 fois par jour, tous les jours, depuis une semaine.


 

24 juin 2014

Toc toc toc

Là où le Roi va seul, je ne vais seule presque jamais.

Toujours un petit lardon qui vient ouvrir la porte ou toquer en appelant au secours, car Maman chérie est sortie de son champ de vision.

En réalité le Roi n'y allait pas seul.
Et mes filles me confèrent une place royale dans le coeur.

Ceci explique cela.




23 juin 2014

La CAPITALE

Petit tour ce we dans la capitale, nous nous sommes sentis bien provinciaux à prendre notre temps pour marcher sur les trottoirs, à sourire aux gens dans la rue, à nous arrêter pour laisser passer les piétons aux passages piétons (normal quoi) et à leur dire bonjour gentiment nous taper la honte.

A peine branchés sur le périph, IFather explique aux puces que nous sommes arrivés à Paris.
Ni une ni deux, Grande Puce colle sa poupée à la fenêtre et lui fait un speech en mode mini-papa "Regarde, regarde poupée, c'est paris ! oh c'est paris !"

Sans rien dire, nous sourions tout en nous demandant ce que cela peut bien vouloir signifier dans sa petite tête. Paris ou Trifouillis-les-oies ce serait pareil.
Peu importe, elle jubile et c'est super chou.
Joie rapidement confirmée par un nouveau vocabulaire et son cri du coeur:"Oh chuis contente moi !"

Trop mignon.
Euphorie à l'arrière.
Chamallow-guimauve-party à l'avant. 

19 juin 2014

Ce que ça change d'habiter dans un appartement...

- Nos filles regardent la ville de haut,
- Les gens pensent qu'il faut nous plaindre,
- Pourtant on ne monte plus les escaliers d'une maison dix cent fois par jour,
- J'avoue néanmoins qu'on connecte tous nos neurones pour vérifier qu'on n'a rien oublié avant de fermer la porte et tomber dans le vide descendre les 3 étages.
- Les gens pensent aussi qu'un appart c'est plus petit qu'une maison, faudra m'expliquer,
- Nos cuisses sont fermes et galbées, rien de moins,
- Nos amis/invités ont le culot d'arriver en pestant soufflant devant notre porte,
- Nous regardons les vaches au loin en prenant notre petit dèj,
- Nous ne profitons pas d'un jardin de toute façon trempé 95% du temps,
- Mais nous profitons longtemps des derniers rayons de soleil sur notre balcon...

Bref, ce que ça change ?
On y prend goût, that's all.
 


13 juin 2014

Papa où t'es ?

Déplacement:
Professionnel.
Paternel.
Pluriannuel.

Avant de partir, son paternel lui a expliqué qu'il serait absent plusieurs nuits, c'est-à-dire plusieurs matins et plusieurs soirs, parce qu'il allait partir loin pour son boulot, et qu'il irait dormir à l'hôtel.
Grande puce a bien écouté et elle était toute tristounette de voir partir son papa.

Mini Puce n'a jamais dit autant de fois "Papa" et aussi bien, avec un P bien prononcé, qui ne ressemble plus à un T.
Comme si elle le cherchait. Dès le réveil. Au coucher. Et au petit dèj aussi. Autrement dit les moments clés de sa journée avec son père.

Hier, alors que nous parlions de Papa, je disais à Grande Puce :
- Il est au travail Papa..
Elle m'a scotchée, amusée, impressionnée, en répondant avec assurance :
- Non ! Il est à l'hôtel !



10 juin 2014

On ne fait pas d'omelette...


Pour moi c'était juste ...

5 minutes de répit,
5 minutes d'inattention volontaire,
5 minutes dans mon canapé,
5 minutes, quand même, avec les sens à l'affût.


Pour elle ce fut juste ...

5 minutes de répit,
5 minutes d'occupation volontaire,
5 minutes une bulle rêvée,
5 minutes, quand même, sens dessous dessus.

Au final,
Pas besoin d'en faire un drame,
Ma princesse est revenue triomphante,
Fière comme jamais d'avoir "fait un gâteau",
"Attends Maman il cuit le gâteau", dira-t-elle en me montrant le four,
Que nenni, dans le four il n'y a que du feu,
Mais au devant quelques oeufs,
Nous avons donc dit : 
15 francs les oeufs cassés,
20 francs les pas cassés,
Et une belle omelette :-)

5 juin 2014

Il est tombé pour elle, palapa palapapa

Il y a un mois, Doudou a pris un bain dans le lave-linge. Il en a pris d'autres depuis, mais là n'est pas la question.

Après le bain, j'ai voulu si bien faire que mes neurones se sont tous rassemblés pour trouver l'idée du siècle : faire sécher Doudou sur le rebord (large) de la fenêtre. Je me suis sentie WonderMaman qui gère le lavage ET séchage de Sa Majesté Doudou pour qu'il soit prêt en temps et en heure pour la divine sieste de grande puce.

Au moment de ladite sieste, WonderMaman se rappelle que Doudou prend le soleil... et en ouvrant la fenêtre se sent tout d'un coup LooserMaman : Doudou est tombé de la fenêtre.

Or, il y a un tout petit détail : nous habitons au 3ème étage. Doudou est donc très loin, tout en bas.

CATASTROPHE. Grande puce est dans tous ses états.

Nouveau conciliabule de mes neurones.
Je prends mini puce sous le bras, suivie de près par grande puce qui oscille entre pleurs et confiance absolue en sa mère-sauveuse-de-tous-les-problèmes. J'ai la pression.
Nous sonnons chez les voisins pour éventuellement passer par leur fenêtre, grande puce tape de toutes ses forces à leur porte : ils ne sont pas là, et je crains un nouveau drame émotionnel pour ma deuzanspresqueetdemi.
L'hôtel d'en face nous sauve la vie avec un toit par lequel on peut accéder à l'endroit où Doudou a échoué. Après quelques péripéties sportives et adrénalisantes, Doudou sera retrouvé sain et sauf, et rendu à sa propriétaire euphorique. 

Pourquoi cette histoire surgit-elle aujourd'hui ?
Tout simplement parce que depuis un mois, grande puce nous parle tous les jours de l'aventure de Doudou, et qu'elle croit dur comme fer que nos voisins ne sont toujours pas rentrés chez eux et que par conséquent elle peut courir comme une folle dans l'appartement.

Que s'est-il passé depuis ?
Doudou n'a plus pris ni la poudre d'escampette ni de bains de soleil - de toute façon de soleil il n'y a plus (vive la météo).
WonderMaman a acheté un nouveau doudou, the same of course, qui a donc été baptisé par la puce "nouyo doudou".





 

2 juin 2014

L'art de parler

Il y a des jours où On perd patience. On aimerait que ça coule tout seul. Que ce soit fluide. On ne voudrait pas jouer aux devinettes. On souhaiterait comprendre du premier coup. On imagine des conversations d'adulte à adulte. Des jours où On voudrait finir toutes ses phrases pour ne pas attendre que ça sorte alors qu'On a déjà tout compris.

Prenons patience, car ça vient.
Grand puce progresse et il est indéniable qu'aujourd'hui elle a déjà acquis un vocabulaire déjà très riche. Vive On parce qu'On y est certainement pour quelque chose. Il faut savoir qu'On travaille sans relâche.

On aime spécialement les petites phrases du moment :

- C'est KOAAAA ça Maman ?
Tout y passe, même les objets qu'elle connaît par coeur. Et On répète, inlassablement...

Dans le cas d'un jouet en panne ou d'un mécanisme qu'On devrait réparer :
- Oh, ça pas marche ! 

A propos de toute personne rencontrée dans la rue :
- C'est qui ça Maman ?
On répond la même chose, inlassablement : "Une personne qui se promène dans la rue"
Et grande puce ne se lasse pas non plus de la question qui suit : 
- Si s'appelle comment ?
 Forcément On répond qu'On ne sait pas.

Les prénoms de notre entourage font aussi partie de l'entraînement intensif :
- Hi s'appelle comment ye Papa à Ayice ?
On entend souvent parler d'Alice. Pour ceux que ça intéresse On vous signale qu'Alice est un prénom facile à prononcer qui remporte un succès fou auprès des deuzans (testé pour vous).

Depuis peu, notre grande puce a intégré une nouvelle notion d'organisation spatiale et temporelle, la grande classe : 
- On va où apès Maman ?

Et enfin une petite phrase qu'On affectionne tout particulièrement, parce que c'est tout mignon, pas complet, pas conjugué dans le temps et pas encore tout à fait utilisé à bon escient :
- Oh, qu'est-ce passe ?

Puisse On ne pas oublier ces petits mots et ces intonations si exaspérantes parfois, si craquantes toujours... il suffit qu'On s'arrête pour les écouter.